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Photo du rédacteurRenaud Malinconi

Le Trèfle à 4 feuilles, votre porte bonheur au jeu.

Dernière mise à jour : 11 mai




Malchance en amour, chance au jeu ?

Les superstitions existent depuis la nuit des temps. Les proverbes et rituels en sont de bonnes illustrations. Plus frappant encore : selon l’étude réalisée par le Public Opinion Research Center, pas moins de 54% des adultes auraient au moins une superstition. Ce pourcentage augmente considérablement dans les casinos. Les gens ont recours à des petits « trucs » pour tenter de mettre la chance de leur côté. Le trèfle à quatre feuilles est depuis longtemps un symbole de chance et de protection contre le malheur. Que ce soit un charme magique ou un rappel des bonnes choses qui vous entourent, ou un peu des deux, le trèfle à quatre feuilles est un puissant symbole de protection et de positivité. Le trèfle à 4 feuilles, par sa rareté, a toujours été considéré comme un signe de bonne fortune, donc comme porte-bonheur ou porte chance. ... La première représente l'espoir, la deuxième la foi, la troisième est là pour favoriser les amours et enfin la quatrième apporte la chance. Selon Laurence Caracalla, les druides celtiques pensaient que ces porte-bonheur faisaient fuir les mauvais esprits. «Mieux, ils permettaient à son propriétaire de percevoir la présence de démons.» Soit... Toujours est-il que si jamais vous avez la chance de tomber sur cette petite rareté, gardez le précieusement.



Pour les Grecs, le trèfle est une plante sacrée. En effet, on dit que les chevaux de Zeus, forts et fertiles, se nourrissaient exclusivement de trèfle à quatre feuilles.

Homère, poète grec du VIIIème siècle avant J-C, lui confère un pourvoir d'immortalité et de protection.

Le trèfle à quatre feuilles, un symbole du paradis terrestre relié à la tradition chrétienne.

Afin de trouver une première origine au trèfle à quatre feuilles, il faut se référer aux textes narrant la création du monde. Selon la Bible, Adam et Ève sont les premiers êtres humains créés par Dieu : ils sont immortels.

Vivant tous les deux dans le jardin d’Éden, Dieu leur avait défendu de manger les fruits de l’arbre de la connaissance car sinon, ils deviendraient mortels.

Un jour, Satan apparu sous forme de serpent avec un seul but : faire manger le fruit défendu à Adam et Ève. Le serpent expliqua que Dieu leur mentait et que si Ève mangeait le fruit, elle obtiendrait la connaissance universelle.



Vous connaissez la suite. Ève mangea le fruit et Dieu les chassa du jardin.

Lors de son départ, on dit qu’Ève aurait emporté avec elle un trèfle à quatre feuilles.

Le trèfle fait également son apparition aux côtés de l’enfant Jésus. Il lui aurait servi d’oreiller et aurait, en plein hiver, donné naissance à de jolies fleurs.

Argent : "Avoir du trèfle" , "baigner dans le trèfle". Ces expressions nous rappellent combien la culture du trèfle fut autrefois synonyme de prospérité matérielle. Cette symbolique rattachée à la plante est également présente dans les jeu de cartes divinatoires où le trèfle annonce ne rentrée d'argent. Si vous faites preuve de scepticisme face à la cartomancie et si vous préférez opérer par vos propres moyens, insérez un trèfle à quatre feuilles dans votre porte feuille. Si la croyance dit vrai, vous serez bientôt riche à souhait !


Jeu : A l'exception des Vosgiens pour qui le gain aux jeux était conditionné par la possession insoupçonnée du trèfle à quatre feuilles, les joueurs des autres régions de France plaçaient intentionnellement le gri-gri végétal dans leurs habits. Cette pratique courante et connue de tous agaçait les partisans de la rationalité. Citons pour mémoire les auteurs du Dictionnaire universel, historique et critique des mœurs, lois, usages et coutumes civiles, militaires et politique qui, en 1772, s'insurgeaient contre cette croyance : "Il y a des gens qui sont assez fous pour s'imaginer su('il seront heureux au jeu et qu'il gagneront toujours, pourvu qu'ils ayent sur eux du Trèfle à quatre feuilles."



Il est heureux que ces hommes n'aient pas connu les habitudes suivies par les joueurs des siècles suivants, car nul doute que leur verve aurait été plus virulente. De Plancy affirmait en effet qu'être muni d'un trèfle cueilli sous un gibet "après minuit, le premier jour de la lune" assurait une victoire permanente à toute sorte de jeux. Emportés par un appât du gain frénétique, les joueurs de Saintonges ne se sont pas contentés d'aller quérir des trèfles à quatre feuilles sous les potences.



Pour gagner au jeu, cueillez du trèfle à quatre ou cinq feuilles, faisant dessus un signe

de croix, puis dites : trèfle ou trèfle large, je te cueille au nom du Père, et du fils, et du Saint-Esprit, par la virginité de la Sainte Vierge par la virginité de saint Jean-Baptiste, par la virginité de saint Jean l'Evangéliste, que tu aies à me servir à toutes sortes de jeux. Il faut dire cinq Pater et cinq Ave ; puis on continue : EI. Agios, Ischyros, Athanatos.

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