1893: Georges Richard et son frère Maxime commençent par fabriquer des bicyclettes puis des chariots motorisés sous le nom de Cycles Georges Richard. La marque utilisée est un trèfle à quatre feuilles.
1896: Georges Richard expose une voiturette baptisée "Poney" mue par un moteur Benz de 3,5 Ch. Elle sera produite jusqu'en 1902 sous les carrosseries les plus variées, comme cela était de coutume à l'époque. 1898: Georges Richard se passionne pour les courses de voitures. Il participe à Marseille Nice qu'il remporte dans la catégorie voiturette. 1900: Un jeune et brillant ingénieur fait son apparition dans la société: Henri Brasier. 1902: La société devient Richard Brasier. Société des Anciens Etablissements Georges Richard.
1903: Une nouvelle voiture de course de 14 Ch est présentée. Georges Richard prend le départ de la course Paris Madrid. Marcel Renault y perdra la vie à la suite d'une sortie de route et Georges Richard sera gravement blessé quand sa voiture se retourne dans un fossé. 1904: Léon Théry, sur une Richard Brasier gagne la Coupe Gordon Bennett en présence de l'empereur d'Allemagne Guillaume II.
Henri Brasier en profite pour prendre de plus en plus le contrôle de la compagnie et profite de l'énorme popularité de cette victoire pour mettre un terme définitif à son association avec Georges Richard d'une manière peu élégante. Il fonda la Société des Automobiles Brasier en s'accaparant d'une bonne part de l'entreprise de Georges Richard dont entre autre l'emblème du trèfle à quatre feuilles.
De son côté, Georges Richard ne reste pas longtemps inactif. Durant sa convalescence, il reçoit la visite du Baron Henri de Rothschild qui est conscient de l'avenir de l'automobile. Il lui propose son soutien total pour la création d'une nouvelle société de construction d'automobiles qui prendra le nom de Société Anonyme des Automobiles Unic et qui se spécialisera dans la fabrication de modèles simples et robustes, ne dépassant pas 16 HP et composés d'organes interchangeables d'un modèle à l'autre, d'où le nom d'Unic pour pièces uniques.
1922: Unic introduit un camion de 3 tonnes du nom de M5C. Le destin de Georges Richard fut au rendez-vous le 8 juin lorsqu'il se rend à Rouen avec un prototype pour une escapade personnelle et professionnelle car il doit tester un original système de freinage sur les roues avant, qui se révèle efficace. Mais lors d'un arrêt sur le parcours, le bas côté cède sous le poids de la voiture qui se renverse. Georges Richard, souffrant d'une fracture du bassin, décèdera à la clinique alors qu'il devait être transféré à Paris. Un décès imputé à une maladresse du chirurgien qui ne voulait pas laisser partir un client de cette renommée. Geste malheureux. C'est son principal collaborateur, Georges Dubois qui lui succède à la tête de la société.
1926: Brasier réorganise l'entreprise et s'associe avec Camille Chaigneau pour former la nouvelle société automobile Chaigneau Brasier.
1947: Le baron Henri de Rotschild décède. L'année suivante, Georges Dubois décède à son tour. C'est René Copin qui prend la direction de la société. En pleine crise financière et technologique, il fait appel à Henri Théodore Pigozzi, le patron de Simca qu'il avait bien connu au GPA, qui participe à une grosse augmentation de capital pour financer la construction de nouveaux ateliers et l'achat de machines outils.
1952: Unic est racheté par Simca et constitue la branche poids lourds de la prochaine Simca Industries. 1956: Unic absorbe la filiale française des camions Saurer fabriqués à Suresnes. 1958 : Intégration dans Simca Industries.
1966 : Intégration dans Fiat V.I.
1975 : Création d' Iveco 1984: Absorption complète dans Iveco. La marque UNIC disparait.
dimanche 26 juillet 2015
1930: Les ventes d'automobiles de luxe étant en plein déclin, Chaigneau Brasier disparait.
1930: La demande de véhicules utilitaire s'accroit fortement. Unic présente au salon de l'automobile son premier gros moteur diesel fabriqué en France. 1933: Unic est le premier constructeur français à présenter une gamme complète de véhicules industriels de 3 tonnes à 15 tonnes. 1938: Unic abandonne la fabrication des automobiles de tourisme pour se consacrer exclusivement aux véhicules industriels. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement français décide de regrouper les industriels du secteur automobile pour mieux répartir les matières premières contingentées car rares et sauver ce qui peut l'être encore. Les sociétés Camions Bernard, Delahaye, Laffly et Simca, feront partie du Groupement Français de l'Automobile (GFA) qui sera démantelé en 1951. Durant cette période, des liens étroits seront noués entre Unic, Simca et Delahaye.
1910: Les ventes se sont avérées insuffisantes. La société est placée en liquidation à la fin de l'année. Des investisseurs lombards reprennent la société, Ugo Stella participe à la transaction. À cette occasion la société change son nom pour A.L.F.A. (acronyme de "Anonima Lombarda Fabbrica Automobili"). Le nom choisi rappelle la première lettre de l'alphabet grec, voulant ainsi marquer le début d'une nouvelle aventure industrielle.
Merosi le directeur technique, choisit le logo, il rappelle les liens de la marque A.L.F.A. avec la ville d'origine Milan : le blason blanc avec une croix rouge sont les armes de la ville de Milan. Le biscione (créature fantastique s’apparentant à un serpent) qui dévore un homme est quant à lui le symbole de la maison Visconti (qui régna sur le duché de Milan de 1277 à 1447). Autour des deux emblèmes sont présents les mots « ALFA » et « MILANO », séparés par deux nœuds en huit en l'honneur de la maison princière italienne.
1915: L'entrepreneur napolitain Nicola Romeo prend la direction de l'A.L.F.A. et développe les fabrications à vocation militaire (munitions, moteurs d'avion...). 1919: La firme reprend la production automobile. 1920: La société change de nom pour devenir Alfa Romeo.
Dans les années 20, la marque s'illustre en compétition, notamment avec l'aide d'un certain pilote nommé Enzo Ferrari. 1923: Ugo Sivocci, un des pilotes de course d'Alfa Roméo, pour chasser le mauvais sort, avait peint sur la calandre de sa voiture un carré blanc orné d'un trèfle à quatre feuilles. Il donna à Alfa Romeo sa première victoire internationale. Comme pour confirmer les dons miraculeux de la feuille de trèfle, quelques mois plus tard, survint le tragique accident dans lequel Sivocci perdit la vie. Le 8 septembre 1923, sur le circuit de Monza, lors des essais du Grand Prix de l'Europe, il se tue sur une voiture dépourvue de la feuille de trèfle. Cette coïncidence suscita une émotion considérable parmi les pilotes, les mécaniciens et les techniciens. Dès 1924, les voitures de course d'Alfa Romeo ont été décorées avec un trèfle vert à quatre feuilles et, en mémoire de Sivocci, le carré blanc a été remplacé par un triangle, signifiant l'absence.
1928: Nicola Romeo quitte l'entreprise, alors en très mauvaise santé. 1932: Alfa Romeo est sauvée par le gouvernement: Mussolini en fait un emblème de l'Italie nouvelle, et la production se recentre sur les voitures sportives et haut de gamme. 1950: Alfa Romeo remporte le premier championnat de Formule 1, en 1950 avec Giuseppe Farina, puis décroche à nouveau le titre l'année suivante avec Fangio. Mais les difficultés économiques resurgissent à la fin des années 70, et Alfa Romeo s'associe même un temps à Nissan. 1975: Le logo se simplifie.
1986: Fiat la rachète. Le géant italien met alors en place une politique de plateformes communes qui permet de réduire les coûts, tout en essayant de conserver le style Alfa Romeo.
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